Pacte écologique pour les élections présidentielles 2007

Publié le par Marie

Je vous encourage à signer le pacte écologique de Nicolas Hulot: http://www.pacte-ecologique-2007.org.  C'est pour mobiliser tous les candidats à la présidentielle pour qu'ils tiennent compte de la crise écologique et énergétique dans leur programme.  Vous aurez remarqué l'ajout de la bannière en haut de notre blog en faveur de ce site.

Voici une courte vidéo qui explique la démarche:

Colorado

Publié dans Décembre 2006

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M
Pour info ...<br /> http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20061219.FIG000000195_voynet_demande_a_hulot_de_ne_pas_affaiblir_les_ecologistes.html
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D
 Bravo pour ce débat intéressant. Toutes vos idées sont respectables.<br />  Mais n\\\'oublions pas que nous sommes en démocratie, c\\\'est donc le peuple qui décide et l\\\'objectif est de le convaincre. <br /> Il est primordial de sensibiliser nos concitoyens à la cause écologique. Et dans ce domaine Nicolas Hulot fait mieux que tous les autres. Convaincre "les citoyens lambda" (dont je fais parti) peut être considéré comme un objectif à part entière. Et s\\\'il utilise son pouvoir médiatique pour atteindre ce noble objectif, tant mieux !<br /> Je vais donc suivre ton exemple, Marie     ;)    . Bravo pour cette initiative.<br />     
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R
Décroissance ou développement durable ?Moi j'en sais rien chuis pas économiste. En tout cas chuis content de voir débattre d'écologie, en dehors du sempiternel clivage gauche-droite. Enfin qqu'un qui va ptet faire avancer le bouzin, depuis le temps !Même si le soufflé se dégonfle un peu en ce moment ( http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-845079,0.html), et en attendant Sarko (http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=968948) d'ici la fin de la semaine, Royal (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-845081,0.html) s'est prononcée.Et les autres ?<br />  
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G
Bonjour <br /> <br />  <br /> <br /> Sans vouloir engager dans la polémique, mais en voulons plutôt « dialoguer », je me permets donc de répondre à ton message. Avant toute chose, je préfère mettre au point certaines choses : je ne suis ni « une radicale écologique » (notion d’ailleurs à définir…) ni « communiste » (bien que ce ne soit pas un gros mot non plus), et ni une partisane férue de la décroissance.  Simplement, je m’intéresse à cette théorie, et au débat qu’elle engendre. Lors de mon commentaire plus haut, je ne faisais que citer un article émis au sujet de la crédibilité de Nicolas Hulot et du bien-fondé de sa « pétition ».  Personne ne reproche à Nicolas Hulot d’avoir lancé le débat. Tant mieux si ça permet au citoyen lambda de se familiariser aux questions environnementales.  Ce qu’on lui reproche c’est son manque de cohérence quant à ses partenariats économiques (EDF, Autoroutes du Sud, L’Oréal…) et son manque de prise de risque et de force de proposition concernant sa fameuse « pétition ».<br /> <br />  <br /> <br /> Par rapport à la notion de « décroissance »…. Décroissance est une objection de la croissance telle qu’elle est engendré en ce moment : entre autre, une critique du PIB ou indices financiers comme seules mesures de la « croissance ».  La décroissance se fonde d’ailleurs sur la notion « d’empreinte écologique ».  Tu parles justement de ce qui se produirait si la Chine était amenée à consommer comme nous ? Sais-tu qu’il faudrait plus de trois Terres si tous les pays consommaient comme les occidentaux ?    Méfions nous des « buzz-words » tels que « éco- économie », ou « croissance qualitative ».  C’est quelque part rassurant de savoir que nous pouvons continuer à nous développer et à consommer ainsi, en alliant « économie » et « écologie », mais au fond est-ce vrai ? N’est pas se voiler la face et ne pas accepter que nous avons échoué en tant que modèle économique, et que nous ne devons non seulement changer nos modes de vie au sein de ce modèle mais aussi envisager un modèle différent !  L’idée selon laquelle les « nouvelles technologies » et autres alternatives permettront de continuer à croître « durablement » est une théorie des détracteurs de la décroissance. Une théorie parmi beaucoup d’autres.  Or, compte tenu de l’ampleur du problème environnemental auquel nous faisons face, je pense qu’il est important de s’informer et de rester le plus ouvert possible quant aux différentes attitudes à adopter.  Balayer d’un revers de main la décroissance en l’assimilant au communisme est simpliste, et non constructif.  De plus si « l’age du communisme est bien derrière nous », comme tu le suggères, quand est-il de « l’age du capitalisme » ? Est-il devant nous alors? Désirons-nous vraiment ce modèle pour nos enfants et notre planète ?  Réfléchissons à la citation célèbre de l’économiste Boulding: "Anyone who believes exponential growth can go on forever in a finite world is either a madman or an economist" …… Je pense qu’il ne faut pas seulement “repenser l’économie en fonction de l’environnement”, mais repenser l’économie tout court. Repenser notre système actuel économique, social et mondial : s’interroger sur le sens de ce modèle dans sa globalité…….. <br /> <br />  <br /> <br /> Gaia.<br /> <br />  <br /> <br /> Emilie.<br /> <br />  <br /> <br /> Ps.  Je vous invite à voir le film « Children of Men », ou dans un registre plus « vintage », « Soylent Green ».   Ils sont percutants par leur réalisme, et montrent crûment ce que probablement nous allons devenir, si nous ne changeons pas nos modes de vie et notre système économique et social actuel.   
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N
Bonjour, C'est Nicolas Hulot, je me permet de réagir au message d'Émilie.Si les Chinois devaient consommer autant de papier et d'automobiles que les Américains, la Chine à elle seule utiliserait plus de bois et de pétrole que le monde n'est capable d'en produire. On sait bien que la généralisation de notre modèle de croissance est matériellement impossible. Mais aujourd'hui, plus qu'une inéluctable pénurie de ressources naturelles, les spécialistes redoutent surtout que nous soyons encore en mesure d'en consommer assez pour rendre la planète invivable. Les écologistes radicaux comme Emilie, soutiennent que la seule issue de secours consiste à nous engager au plus vite sur la voie de la " décroissance ". Devons-nous vraiment renoncer aux transports internationaux, aux grands magasins, au réfrigérateur et au téléphone portable pour survivre ? Si nous acceptons la révolution mentale qui consiste à repenser l'économie en fonction de l'environnement, et non l'inverse, nous disposons dès aujourd'hui des moyens techniques nécessaires pour un développement durable. Les nouvelles technologies, les énergies renouvelables et non polluantes, les politiques de la ville, la reforestation, entre autres, sont autant de pistes aujourd'hui connues, expérimentées et maîtrisées qui dessinent la route vers une éco-économie, une économie écologique et soutenable. Émilie, la décroissance n'est pas la solution. L'age du communisme est maintenant loin derrière nous. il s'agit maintenant de pousser vers une croissance qualitative et non quantitative.Nicolas.Romain
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